L’homme et la femme modernes souvent rejettent l’idée de péché. Si jamais on commet une erreur, on blâme l’instinct, l’hérédité, l’environnement, l’inconscience ; ou encore, on accuse les autres pour cette faute : le gouvernement, la famille, le système, les conditions défavorables, etc.

Le mal est présent au milieu de nous, bien qu’au niveau de la rue on ne l’appelle pas «péché». Voici quelques exemples de ce qui, pour Jean, ferait parti du «péché du monde» : la violence gratuite et omniprésente, l’exploitation, la pauvreté, la faim, l’insécurité,  l’inégalité entre les hommes et les femmes, le manque de dialogue dans les familles, l’infidélité irresponsable, la séparation et le divorce qui punissent les enfants…l’orgueil, l’avarice, la cupidité, l’envie, le désir de dominer, la haine, la rivalité, la vengeance…

La Bible nous dit que le projet de Dieu est un projet de paix, de salut, de bonheur et qu’il concerne l’humanité tout entière. Jean Baptiste désigne Jésus comme «l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde», parce que par lui ce projet de salut et de paix devint possible.

Notre monde a soif d’une libération profonde qui ira au cœur du mal. Voici enfin celui qui doit “enlever” le péché du monde. Par l’action de l’Agneau, le monde longtemps blessé par l’injustice et la haine connaîtra sa vraie libération: il sera restauré dans l’amour du Père.